HONRAS [ A RICHARD WAGNER ]
Ontem, 13 de fevereiro, aniversário de morte de Richard Wagner; publico hoje minha versão atual do poema que lhe fez Mallarmé. Desenho de João Niehues.
HONRAS [ A RICHARD WAGNER ]
Silêncio funeral de acetinados panos
Bem mais que um mero vinco apõe na mobília
Do que na viga-mestra o peso que fendilha
Pode precipitar com a amnésia dos anos.
A velha e triunfal nossa guerra aos arcanos,
Hieróglifos tais de que se exalta a milha
Para jogar ao ar a impressão de família!
Sepultem-nos por mim no vão dos entrepanos.
Do estrondo original escarninho e proscrito
Entre as de luz primaz jorraria esse grito
Até um átrio capaz de lhes
ser simulacro,
Trombetas de ouro velho à frente dos velinos,
Richard Wagner – o deus – irradiando um sacro
Mal mudo por nanquins de engulhos sibilinos.
HOMMAGE
Le silence déjà funèbre d'une moire
Dispose plus qu'un pli seul sur le mobilier
Que doit un tassement du principal pilier
Précipiter avec le manque de mémoire.
Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
Hiéroglyphes dont s'exalte le millier
A propager de l'aile un frisson familier !
Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.
Du souriant fracas originel haï
Entre elles de clartés maîtresses a jailli
Jusque vers un parvis né pour leur simulacre,
Trompettes tout haut d'or pâmé sur les vélins,
Le dieu Richard Wagner irradiant un sacre
Mal tu par l'encre même en sanglots sibyllins.
Que doit un tassement du principal pilier
Précipiter avec le manque de mémoire.
Notre si vieil ébat triomphal du grimoire,
Hiéroglyphes dont s'exalte le millier
A propager de l'aile un frisson familier !
Enfouissez-le-moi plutôt dans une armoire.
Du souriant fracas originel haï
Entre elles de clartés maîtresses a jailli
Jusque vers un parvis né pour leur simulacre,
Trompettes tout haut d'or pâmé sur les vélins,
Le dieu Richard Wagner irradiant un sacre
Mal tu par l'encre même en sanglots sibyllins.
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